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L' e-cigarette, comment ça marche?

21 Novembre 2014 , Rédigé par phihung64 Publié dans #comment ca marche, #Conseils, #e-cigarette, #économie, #fonctionnement

Terminologie "Vapoter" & "Vapoteuse"

Le terme « e-cigarette » est entré aux éditions 2015 de la plupart des dictionnaires de français ! Mais de quoi s’agit-il ? Cet équipement électronique ou électromécanique permet d’inhaler un mélange de vapeur d’eau aromatisée et d’air créé sans combustion, par simple chauffage d’un solvant à l’aide d’une résistance.

Le geste correspond à celui du fumeur, mais les utilisateurs de cigarettes électroniques préfèrent utiliser les termes « vapoter » plutôt que fumer, et « vapoteuse » plutôt que e-cigarette. D’ailleurs, ces deux derniers mots viennent eux aussi de faire leur entrée dans les édition 2015 des même dictionnaires. Ils ont l’avantage de mettre en avant la vapeur générée par l’utilisation de l’appareil, par opposition à la fumée liée à la combustion du tabac.
Avantages de l'e-cigarette face à la cigarette
Parce que la cigarette électronique ne contient ni feu ni tabac ! Le vapoteur s'épargne de nombreuses substances nocives et/ou cancérigènes associées à la combustion du tabac, à savoir entres autres, benzène, cyanure ou mercure pour ne citer que quelques-uns des plus de 4 000 composés toxiques que le fumeur laisse introduire dans ses poumons. [pullquote cite="SVAP" type="right"]"La combustion du tabac génère plus de 4000 composés toxiques: benzène, cyanure, mercure..."[/pullquote]Le vapoteur n’inhale pas non plus de gaz carbonique (CO2), ce gaz que les poumons sont censés expirer plutôt qu’inspirer.Les arômes ajoutés dans l’e-cigarette sont des arômes alimentaires auxquels les fabricants peuvent ajouter des doses prédéterminées de nicotine. Ces arômes peuvent aussi bien restituer le goût de différents tabacs (blonds ou bruns) que le goût de fruits ou de légumes (fraise, melon, menthe, …) Ils sont ajoutés au « e liquide » qu'on remplit dans le cartomiseur de la cigarette électronique pour pouvoir l’utiliser. Quant aux doses de nicotine ajoutée, elles correspondent en général et selon les constructeurs aux habitudes quotidiennes des fumeurs : petits, moyens ou grands.Le principe est, évidemment, d’une part de limiter la quantité de produits nocifs inhalés par le fumeur et d’autre part de diminuer progressivement sa consommation de tabac, tout en maintenant l’habitude du geste et la quantité de nicotine absorbée quotidiennement. Ainsi le fumeur doit pouvoir se débarrasser du besoin en nicotine, petit à petit et à son propre rythme, sans avoir à renoncer au geste qui peut lui rester agréable.
Principe de fonctionnement
Mais comment cela fonctionne-t-il ? Toutes les cigarettes électroniques disponibles sur le marché répondent à un même brevet assez récent, qui date de 2009 et qui décrit un appareil électronique ou électromécanique possédant 4 à 5 éléments distincts et reliés deux à deux.
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Le vapoteur porte à sa bouche l’embout du dispositif. Cet embout permet de tirer par aspiration la vapeur créée par le cartomiseur, c’est-à-dire le réservoir qui contient le eliquide et la résistance chauffante contenue dans ce réservoir. [pullquote cite="SVAP" type="right"]"Le cartomiseur est le lieu central du phénomène de vaporisation"[/pullquote]L’eliquide a la propriété de se vaporiser (se transformer en vapeur) à 50°C. Ce point est très important : il assure au vapoteur qu’il ne se brûlera pas avec la vapeur inhalée. D’autant que celle-ci est, par aspiration, mélangée à l’air ambiant avant d’être portée à la bouche. Le cartomiseur est donc le lieu central du phénomène de vaporisation.
La résistance électrique, qui doit être chauffée à 50°C, est connectée quant à elle à une batterie. Les vapoteuses les plus récentes permettent le rechargement de cette batterie, bien souvent à partir d’un simple port USB. La durée de vie de cet accumulateur dépend de sa charge électrique : plus la valeur de sa charge est importante, plus la batterie aura une durée de vie importante.
Enfin, certaines cigarettes électroniques proposent un élément lumineux qui indique le bon fonctionnement de l’ensemble et qui simule la combustion de la cigarette quand le vapoteur tire dessus. Une fois inhalée, la vapeur est rejetée par le vapoteur sous la forme d’un nuage blanc, constitué de fines gouttelettes, qui disparaît rapidement dans l’air et qui ne porte pratiquement aucune odeur.
Faire des économies avec l'e-cigarette
La base des eliquides, ceux que le vapoteur introduit régulièrement dans le réservoir de la cigarette électronique pour pouvoir l’utiliser, est constituée principalement de glycérine végétale et/ou de propylène glycol. Les fabricants proposent l’adjonction de nicotine en dosages allant de 0 à 36 mg/ml. On peut considérer qu’un dosage de 12 à 18 mg/ml correspond peu ou prou à une consommation d’un paquet de cigarettes par jour. Sachez enfin que, d’après des calculs effectués en avril 2014 et pour un paquet de cigarettes traditionnelles à 7 €, l’économie réalisée par un vapoteur sur une année est de l’ordre de 1000 € s’il fumait auparavant 10 cigarettes par jour, 1 700 € pour 15 cigarettes par jour et 2 400 € pour 20 cigarettes par jour. Les différences sont liés au fait qu’une fois le kit de départ acheté celui-ci est conservé longtemps et que seul l’eliquide, peu onéreux, est à racheter au fil de l’année.
SVAP,   le 21 nov. 2014
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